Distribution :
Mise en scène et jeu : Sylvain Diamand - Alix Lauvergeat
Images : Alix Lauvergeat
Texte, musique et décor : Sylvain Diamand
Costumes : Marion Danlos
Regards complices : Marion Danlos, Lorraine Ollagnier.
Images : Alix Lauvergeat
Texte, musique et décor : Sylvain Diamand
Costumes : Marion Danlos
Regards complices : Marion Danlos, Lorraine Ollagnier.
Durée du spectacle : 45 min
Jauge : de 60 à 80 personnes selon les conditions d’accueil.
L’histoire :
Pendant qu’Alice et Émile font du tri dans un grenier, une lettre sort brusquement d’une vieille porte entreposée là. Elle est adressée à Émile et aurait dû arriver cinquante ans plus tôt ! Son contenu déclenche aussitôt la curiosité d’Alice qui n’a de cesse de le questionner sur l’auteur de cette lettre, un certain Oscar.
Au milieu des cartons, Émile emmènera Alice « en voyage » dans son passé, en commençant par le jour où cet Oscar, un enfant squelette, lui a pris la main dans la rue alors qu’il rentrait tranquillement de l’école…
Histoire vraie ou pure invention ? Malgré quelques doutes, Alice se laissera prendre au jeu, d’autant plus qu’il y a une urgence : trouver le moyen d’aider Oscar à retourner dans son monde…
Au milieu des cartons, Émile emmènera Alice « en voyage » dans son passé, en commençant par le jour où cet Oscar, un enfant squelette, lui a pris la main dans la rue alors qu’il rentrait tranquillement de l’école…
Histoire vraie ou pure invention ? Malgré quelques doutes, Alice se laissera prendre au jeu, d’autant plus qu’il y a une urgence : trouver le moyen d’aider Oscar à retourner dans son monde…
Note d’intentions :
Au départ de ce projet, l’envie de travailler autour des peurs d’enfance.
Émotion incontournable dans la construction de l’enfant, elle nous semblait intéressante à aborder à travers une dramaturgie ludique et poétique.
Trouver la force de vaincre ses peurs, transformer la paralysie qu’elles suscitent en aventure, ou encore apprendre à vivre avec et leur donner une place, et pourquoi pas, une maison… Fort de ces envies, au cours d’une résidence, un étrange personnage s’est invité sur une feuille de papier, un squelette, mais du genre bien vivant ! Ça nous a fait peur évidemment, mais au lieu de l’effacer, nous avons pris le temps de l’habiller d’une belle salopette rouge, et comme ça lui allait bien, nous lui avons aussi enfilé des chaussures. Il restait un bon paquet d’os visible, mais il était tout de même plus présentable. Vu sa taille, nous avons vite compris qu’il s’agissait d’un enfant. Comme nous sommes plutôt du genre accueillant, on s’est dit qu’il n’était pas venu là par hasard et qu’il avait sûrement quelque chose à nous raconter…
Émotion incontournable dans la construction de l’enfant, elle nous semblait intéressante à aborder à travers une dramaturgie ludique et poétique.
Trouver la force de vaincre ses peurs, transformer la paralysie qu’elles suscitent en aventure, ou encore apprendre à vivre avec et leur donner une place, et pourquoi pas, une maison… Fort de ces envies, au cours d’une résidence, un étrange personnage s’est invité sur une feuille de papier, un squelette, mais du genre bien vivant ! Ça nous a fait peur évidemment, mais au lieu de l’effacer, nous avons pris le temps de l’habiller d’une belle salopette rouge, et comme ça lui allait bien, nous lui avons aussi enfilé des chaussures. Il restait un bon paquet d’os visible, mais il était tout de même plus présentable. Vu sa taille, nous avons vite compris qu’il s’agissait d’un enfant. Comme nous sommes plutôt du genre accueillant, on s’est dit qu’il n’était pas venu là par hasard et qu’il avait sûrement quelque chose à nous raconter…
La mise en scène, la scénographie :
Au long du récit, nous alternons, parfois mêlons le travail de comédien et celui du théâtre d’ombres. Nos deux personnages, Alice et Émile sont voisins ; Émile aime raconter des histoires, au sens propre comme au figuré, et même s’ils se taquinent, parfois se fâchent, Alice aime les écouter. Baladé entre récit fantasque et enquête, le public est invité à suivre cette histoire où la peur change de camp et se transforme en amitié.
Pour espace de jeu, le désordre d’un grenier dans lequel est entreposée une vieille porte d’entrée. Élément principal du décor, elle est équipée de plusieurs écrans de projection, et sera au cours de la narration, le passage entre le passé et le présent.
Pour espace de jeu, le désordre d’un grenier dans lequel est entreposée une vieille porte d’entrée. Élément principal du décor, elle est équipée de plusieurs écrans de projection, et sera au cours de la narration, le passage entre le passé et le présent.
Le théâtre d’ombres :
Nous travaillons en noir et blanc et également en couleur. Nous utilisons un rétroprojecteur qui peut inonder tout ou partie de la surface de nos écrans, et également une lampe mobile qui permet de projeter sur des espaces plus restreints.
Le mixage entre dessins sur transparent projetés à distance et marionnettes articulées manipulées contre l’écran donne une sensation de relief, même s’il est artificiel. Notre goût pour l’image "animée" nous pousse à être inventifs, à trouver des procédés pour aller plus loin dans la création d’images.
Le mixage entre dessins sur transparent projetés à distance et marionnettes articulées manipulées contre l’écran donne une sensation de relief, même s’il est artificiel. Notre goût pour l’image "animée" nous pousse à être inventifs, à trouver des procédés pour aller plus loin dans la création d’images.
© Alix Lauvergeat